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"Fleurs" special edition Sayo Senoo
¥39,474
spécial édition = livre-objet préservatifs usagés, fil plastifié, papier, encadrement. H21 x L16 x P4 cm. 1 livret réversible (photos, texte). reliure par l’artiste. H15 x L11 cm. 2014-2019 édition 10 exemplaires. --- Après mon arrivée en France, j’ai travaillé pendant quelques années dans un restaurant japonais du quartier Opéra de Paris. J’avais trois heures et demi de pause dans l’après-midi que, souvent, j’aimais à passer sur la pelouse du jardin du Carrousel du Louvre (avec une bière prise au restaurant). Un jour, je me suis aventuré dans un buisson, prise d’une envie pressante.. Dans ce buisson, le sol était couvert d’ordures et plus particulièrement de préservatifs usagés. Pourquoi y avait-il autant de préservatifs à cet endroit là ? J’ai recherché sur internet des numéros de téléphone et adresses de sites inscrits sur des sachets de préservatif. A chaque fois, je suis tombée sur des sites de rencontre homosexuel. Mais où sont ces couples ? Je ne vois que des touristes, des familles, des groupes d'amis ou des couples hétérosexuel... Intriguée, je suis retournée dans le jardin en pleine nuit. Je voyais l’ombre d’hommes marchant entre les buissons dans l’obscurité, sans parler, tel un étrange défilé. J’ai interrogé un homme qui était là, il m’a confirmé que c’est un lieu de rendez-vous très connu des homosexuels parisiens. C’est la différence entre le visage diurne et et le visage nocturne de ce jardin qui m’a intéressé. Et le contraste entre l’intérieur et l’extérieur des buissons. Comme le souligne un journaliste de Street Press dans un article du 14 mai 2013 intitulé Dans les buissons des jardins gay du Louvre : « la proximité avec le musée le plus visité au monde donne naissance à une cohabitation insoupçonnée. Les touristes, promeneurs et riverains passent à côté des buissons sans avoir la moindre idée de ce qu’il s’y déroule. » Cohabitation insolite entre l'extérieur et l'intérieur de ces buissons et parce que ceux qui sont visibles la nuit sont invisibles le jour, et inversement. Pendant la journée : des gens du monde entier, des familles et des enfants qui jouent; une fois la nuit venue : des rencontres masculines d'un soir. Je voulais faire quelque chose liant ces deux aspects du jardin. Un objet qui témoigne de ce croisement spatial et temporel. J'ai pensé aux fleurs comme un symbole du jardin et pour témoigner de la présence de toutes ces semences qui ne germeront jamais.. Cela a abouti à ces parterres de fleurs pliées réalisées à partir des préservatifs usagés récupérés. J’ai installé ces fleurs dans le jardin du Carrousel du Louvre, sous la forme d’un « work in progress » pendant les nuits blanches de 2015 et 2016. Sayo Senoo
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"Listen to the voices of the sea" Kyoko Kasuya
¥1,579
"Listen to the voices of the sea" Kyoko Kasuya 21 x 14,8 cm, 32 pages, impression en papier 120g & 300g Textes écrits en bilingue - français & japonais --- J’ai réalisé un livre en auto-édition à partir des images et du texte de voix off du court métrage, Listen to the voices of the sea en février 2019. Il est présenté à la foire du livre de l’art contemporain, Tokyo Art Book Fair au Japon du 8 mars au 14 avril 2019. Il s’agit d’un premier court métrage expérimental basé sur une partie du journal de Hachiro Sasaki, un ancien étudiant japonais de l’université de Tokyo devenu soldat Kami- kaze lors de la Guerre du Pacifique. Son journal a été publié dans un livre intitulé Kiké Wadatsumi no Koé (Listen to the voices from the sea) en 1949. J’ai trouvé intéressant de déplacer cette histoire sur le territoire français afin de contribuer à une meilleure com- préhension mutuelle de la manière dont un homme, confronté à la réalité de la guerre, tout en luttant contre son destin, fini par l’accepter. La mémoire et l’humanité de ces sol- dats japonais, me semblent aujourd’hui nécessiter un travail d’éclairage et d’amendement de cette mémoire. Kyoko Kausya
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Coffret "Air de Fukushima" Sayo Senoo
¥197,368
livre-objet air, tube à essai, bouchon liège, bois, papier. H16 x L14 x P4 cm 3 livrets (photos, images, texte). H15 x L11cm et H10x L5 cm 2015-2019 édition 5/7 exemplaires --- J’ai passé une grande partie de mon enfance en Norvège, juste après l’accident nucléaire de Tchernobyl. Il y a 5 ans, j’ai eu un cancer. Durant les mois de lutte, je n’ai pu m’empêcher de penser au lien entre l’accident nucléaire et le cancer. J’ai passé beaucoup de temps à rechercher des informations, mais je n’ai jamais trouvé de réponse concrète. Les habitants de Fukushima, la société japonaise et les personnes vivant dans des lieux contaminés par la radioactivité font face à cette même préoccupation. Je souhaite exprimer ce sentiment d’inquiétude. Après ma guérison, j’ai pris la décision de collecter de l’air dans des tubes à essais à différents lieux de la zone interdite située à environ 5 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Cette œuvre suscite beaucoup d interrogations : « Que représente, cet air ? » « Si le verre se brisait? Et si l’air s’échappait?» « L’air que nous respirons est-il sûr? » ...
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COMING SOON "Before it happens (Avant que ça n'arrive)" Kyoko Kasuya
¥65,789
SOLD OUT
"Before it happens (Avant que ça n'arrive) " Kyoko Kasuya production en cours / prix provisoire Livre de photographies, photographies et textes, 2013 - en cours impression jet d’encre auto-édition (reliure par l’artiste) --- Après l’accident de Tchernobyl en 1986, une tragédie similaire s’est produite à Fukushima en 2011. L’histoire se répète. À l’époque, j’étais la seule étudiante japonaise d’une école d’art dans le sud de la France. Les gens m’ont posé beaucoup de questions à ce sujet, mais ils s’y sont intéressés de moins en moins au fil du temps. Certaines personnes m’ont dit que cela ne pourrait pas arriver en France car il n’y a pas de catastrophes naturelles, ce propos qui m’a mis en colère. Durant cette période, je me suis questionnée concernant les conditions de vie des habitants de Fukushima et comment était le paysage. Si je visite les villages autour des centrales nucléaires en France, peut-être pourrais-je voir la vie qui était menée à avant l’accident à Fukushima. Cette idée m’a amené à réaliser ce projet. J’ai alors décidé de visiter 12 villages de centrales nucléaires comme Fessenheim et Chinon. J’ai décrit la vie qui se passait là-bas à travers mes propres expériences. J’ai indirectement omis certains mots dans mes textes et il n’y a pas de centrales nucléaires représentées dans ces images car c’est la façon dont les habitants vivent autour de cet environnement. Ils savent consciemment qu’il y a un danger mais qui reste invisible. Les textes originaux ont été écrits en français, mais je me suis rendue compte que le pro- blème nucléaire pourrait arriver n’importe où, alors j’ai décidé d’ajouter leurs traductions anglaises, car c’est une langue universelle. Je vais inserser le texte en version française et japonaise à la fin du livre. Cette production est en cours. FR // https://www.kyokokasuya.net/la-zone ENG // https://www.kyokokasuya.net/la-zone
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"Fleurs" Sayo Senoo
¥3,289
livret réversible. 10,5 x 15 cm 9 pages impression jet d'encre couleur sur papier blanc. reliure par l’artiste. 2019 100 exemplaires numérotés, signés --- Après mon arrivée en France, j’ai travaillé pendant quelques années dans un restaurant japonais du quartier Opéra de Paris. J’avais trois heures et demi de pause dans l’après-midi que, souvent, j’aimais à passer sur la pelouse du jardin du Carrousel du Louvre (avec une bière prise au restaurant). Un jour, je me suis aventuré dans un buisson, prise d’une envie pressante.. Dans ce buisson, le sol était couvert d’ordures et plus particulièrement de préservatifs usagés. Pourquoi y avait-il autant de préservatifs à cet endroit là ? J’ai recherché sur internet des numéros de téléphone et adresses de sites inscrits sur des sachets de préservatif. A chaque fois, je suis tombée sur des sites de rencontre homosexuel. Mais où sont ces couples ? Je ne vois que des touristes, des familles, des groupes d'amis ou des couples hétérosexuel... Intriguée, je suis retournée dans le jardin en pleine nuit. Je voyais l’ombre d’hommes marchant entre les buissons dans l’obscurité, sans parler, tel un étrange défilé. J’ai interrogé un homme qui était là, il m’a confirmé que c’est un lieu de rendez-vous très connu des homosexuels parisiens. C’est la différence entre le visage diurne et et le visage nocturne de ce jardin qui m’a intéressé. Et le contraste entre l’intérieur et l’extérieur des buissons. Comme le souligne un journaliste de Street Press dans un article du 14 mai 2013 intitulé Dans les buissons des jardins gay du Louvre : « la proximité avec le musée le plus visité au monde donne naissance à une cohabitation insoupçonnée. Les touristes, promeneurs et riverains passent à côté des buissons sans avoir la moindre idée de ce qu’il s’y déroule. » Cohabitation insolite entre l'extérieur et l'intérieur de ces buissons et parce que ceux qui sont visibles la nuit sont invisibles le jour, et inversement. Pendant la journée : des gens du monde entier, des familles et des enfants qui jouent; une fois la nuit venue : des rencontres masculines d'un soir. Je voulais faire quelque chose liant ces deux aspects du jardin. Un objet qui témoigne de ce croisement spatial et temporel. J'ai pensé aux fleurs comme un symbole du jardin et pour témoigner de la présence de toutes ces semences qui ne germeront jamais.. Cela a abouti à ces parterres de fleurs pliées réalisées à partir des préservatifs usagés récupérés. J’ai installé ces fleurs dans le jardin du Carrousel du Louvre, sous la forme d’un « work in progress » pendant les nuits blanches de 2015 et 2016. Sayo Senoo
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"Couronne de Fleurs" Sayo Senoo
¥78,947
pièce unique préservatifs usagés, fil plastifié, papier, encadrement. H27 x L35 x P4 cm 2015 --- Après mon arrivée en France, j’ai travaillé pendant quelques années dans un restaurant japonais du quartier Opéra de Paris. J’avais trois heures et demi de pause dans l’après-midi que, souvent, j’aimais à passer sur la pelouse du jardin du Carrousel du Louvre (avec une bière prise au restaurant). Un jour, je me suis aventuré dans un buisson, prise d’une envie pressante.. Dans ce buisson, le sol était couvert d’ordures et plus particulièrement de préservatifs usagés. Pourquoi y avait-il autant de préservatifs à cet endroit là ? J’ai recherché sur internet des numéros de téléphone et adresses de sites inscrits sur des sachets de préservatif. A chaque fois, je suis tombée sur des sites de rencontre homosexuel. Mais où sont ces couples ? Je ne vois que des touristes, des familles, des groupes d'amis ou des couples hétérosexuel... Intriguée, je suis retournée dans le jardin en pleine nuit. Je voyais l’ombre d’hommes marchant entre les buissons dans l’obscurité, sans parler, tel un étrange défilé. J’ai interrogé un homme qui était là, il m’a confirmé que c’est un lieu de rendez-vous très connu des homosexuels parisiens. C’est la différence entre le visage diurne et et le visage nocturne de ce jardin qui m’a intéressé. Et le contraste entre l’intérieur et l’extérieur des buissons. Comme le souligne un journaliste de Street Press dans un article du 14 mai 2013 intitulé Dans les buissons des jardins gay du Louvre : « la proximité avec le musée le plus visité au monde donne naissance à une cohabitation insoupçonnée. Les touristes, promeneurs et riverains passent à côté des buissons sans avoir la moindre idée de ce qu’il s’y déroule. » Cohabitation insolite entre l'extérieur et l'intérieur de ces buissons et parce que ceux qui sont visibles la nuit sont invisibles le jour, et inversement. Pendant la journée : des gens du monde entier, des familles et des enfants qui jouent; une fois la nuit venue : des rencontres masculines d'un soir. Je voulais faire quelque chose liant ces deux aspects du jardin. Un objet qui témoigne de ce croisement spatial et temporel. J'ai pensé aux fleurs comme un symbole du jardin et pour témoigner de la présence de toutes ces semences qui ne germeront jamais.. Cela a abouti à ces parterres de fleurs pliées réalisées à partir des préservatifs usagés récupérés. J’ai installé ces fleurs dans le jardin du Carrousel du Louvre, sous la forme d’un « work in progress » pendant les nuits blanches de 2015 et 2016.